Festival de Cannes le 15 mai 2016

Mal de pierres, de Nicole Garcia : bof, bof, bof !
Beyong the Mountains and Hills, film israélien de Eran Kolirin (sélection Un certain regard). Ce réalisateur avait enchanté la croisette en 2007 avec La visite de la fanfare. Son dernier film ne déçoit pas. David, en retraite de l’armée après 27 ans de bons et loyaux services se heurte à la société civile où la réussite est de rigueur, à la dérive de sa fille, à ses problèmes conjugaux. En toile de fond, ce film est nimbé de la violence qui règne dans la société israélienne dans laquelle la présence des arabes est ressentie par beaucoup comme une menace. Une intéressante tranche de vie d’une famille israélienne, aux prises avec les éternels problèmes de ce pays et la vision d’une jeunesse qui cherche sa voie.
Chouf du réalisateur franco-marocain Karim Dridi. Le film porte sur les jeunes de la banlieue nord de Marseille, avec trafics de drogues et meurtres en tout genre. Le problème est que ces jeunes parlent un langage avec un accent auquel on est n’est pas habitué, et qui est incompréhensible pour qui n’a pas vécu dans ces cités. En gros on comprend l’intrigue mais on est frustrés de ne pas comprendre les dialogues des personnages. Un sous-titrage aurait été le bien venu.

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