Nicholas Angelich est né aux États-Unis en 1970. Il donne son premier concert à 7 ans et est admis à 13 ans au CNSMD de Paris, dans les classes d’Aldo Ciccolini, Yvonne Loriol et Michel Béroff. Il est lauréat des concours internationaux Robert Casadesus et Gina Bachauer, et reçoit en Allemagne, sous le parrainage de Leon Fleisher, le Prix des Jeunes talents du Festival de la Ruhr. Grand interprète du répertoire classique et romantique, il s’intéresse également à la musique du XXe siècle, Messiaen, Stockhausen, Boulez, Éric Tanguy. Il a effectué ses débuts en 2003 en tant que soliste avec la Philharmonique de New-York, sous la direction de Kurt Masur. Il s’est également produit avec les orchestres les plus renommés d’Europe, d’Asie et des États-Unis, sous la baguette de chefs aussi prestigieux que Charles Dutoit, Marc Minkowski, Myung-Whun Chung, Daniel Harding ou Colin Davis. Il est invité régulièrement dans les festivals de musique qui comptent comme La Roque d’Anthéron, Verbier, Lugano ou New-York. Il est à la tête d’une importante discographie qui a obtenu de prestigieuses récompenses.
Ce concert a été un véritable enchantement. Dans la première partie l’artiste a interprété les Variations en fa mineur Hob.XVII.6 de J. Haydn puis la Sonate n. 21 en ut majeur, opus 53 dite Waldstein de Beethoven. La finesse de son jeu à la technique parfaite, la douceur de ses pianissimo, le dosage subtil de ses nuances, sa sensibilité communicative et en même temps sa force nous ont subjugués.
La seconde partie était consacrée aux 14 Variations sur un thème de Paganini en la mineur opus 35a du premier cahier et aux 14 Variations du second cahier de J. Brahms. Une interprétation à vous faire aimer Brahms ! Il nous a gratifié de trois bis, dont des extraits des Scènes pour enfants de Schumann, merveilleusement interprétées et une Mazurka de Chopin. Quel beau concert, un vrai régal !