PALMARES CANNES 2018

Le palmarès du jury présidé par Cate Blanchett est très satisfaisant.

Prix d’interprétation féminine : Samba Yeslyamova, l’héroïne de  Ayka, ce film très noir de Serguey Dvortsevoy

Prix du scénario ex-aequo : Jafar Panahi pour 3 visages (ou 3 faces)

                                                          Alice Rohrwacher pour Lazzaro Felice

Prix de la mise en scène : Pawel Pawlikowski pour Cold War

Prix d’interprétation masculine : Marcello Fonte pour son rôle dans Dogman de Matteo Garrone

Prix du jury : Capharnaüm de Nadine Labaki

Grand Prix : Blackkkansmam réalisé par Spike Lee

Enfin Palme d’or : Une affaire de famille réalisé par Hirokasu Kore-Eda

Une Palme d’or spéciale a été attribuée au Livre d’image réalisé par Jean-Luc Godard

Tous les films récompensés sont excellents et je m’attendais à voir figurer au palmarès tous ceux qui ont été cités sauf, comme je l’ai déjà exprimé, Lazzaro Felice . Ce film ne mérite pas, à mon sens, autant d’honneur.

Je suis d’accord avec les prix d’interprétation en particulier féminine où l’actrice d’Ayka est de tous les plans et rend bien la souffrance tant physique que morale et la désespérance de l’héroïne.

Je ne peux me prononcer sur le film de Spike Lee que je n’ai pu voir.

Dans les oubliés je regrette LETO de Kirll Serebrennikov. Outre ses qualités cinématographique, c’eût été un geste fort politiquement de le récompenser. Le réalisateur est en effet assigné à résidence à Moscou sur le reproche (ou le prétexte ?) de détournement d’argent public.

Je regrette également que certains films asiatiques ne figurent pas au palmarès, comme Burning du coréen Lee Chang-Dong ou Eternels de Jia Zhang-Ke. Mais on ne peut récompenser tout le monde ! Quant au cinéma français, Stéphane Brizé excepté, il n’a pas spécialement brillé par ses qualités.

Le prix du jury oeucuménique a été attribué sans surprise à Capharnaüm de Nadine Labaki avec une mention spéciale pour Blackkklansman de Spike Lee.