Un extraordinaire concert sous le signe de Mozart :
Mozart/Busoni : Fantaisie en fa mineur K. 608 avec Claire Désert et Emmanuel Strosser au piano. Mozart : Concerto pour deux pianos et orchestre n°10 en mi bémol majeur K. 365 avec Emanuel Strosser et Claire Désert au piano, accompagnés de l’Orchestre Sinfonia Varsovia sous la direction de Jean-Jacques Kantorow, puis Quintette pour piano, hautbois, clarinette, cor et basson en mi bémol majeur K. 452 avec Florant Boffard au piano, et pour finir, Concerto pour trois pianos et orchestre n°7 en fa majeur K. 242 avec les trois pianistes, l’orchestre et Jean-Jacques Kantorow.
Invitée de festivals internationaux prestigieux et de grandes scènes internationales, Claire Desert est sollicitée par d’importantes formations symphoniques. Artiste rare, chambriste hors pair, elle a pour partenaires privilégiés le pianiste Emmanuel Strosser, les violoncellistes Anne Gastinel et Gary Hoffman, les violonistes Philippe Graffin et Tedi Papavrami, le Quatuor Sine Nomine et le Quintette Moraguès. Admise dès l’âge de 14 ans au CNSMD de Paris, où elle obtient deux Premiers Prix en piano et musique de chambre. Elle se perfectionne auprès d’Evgeni Malinin au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, et auprès de Roland Pidoux au CNSMD. Ses enregistrements consacrent Schumann, Brahms, Dvorák, avec les Danses slaves à quatre mains avec Emmanuel Strosser, et la musique française, aux côtés d’Anne Gastinel (Naïve). Deux nouveaux albums à quatre mains avec Emmanuel Strosser sont parus depuis chez Mirare – “L’Enfance”, regroupant des œuvres de Fauré, Bizet, Debussy et Ravel, et les œuvres pour piano à quatre mains de Schubert. Très attendu, son nouveau récital Schumann consacré celui-ci aux Études symphoniques opus 13 paraîtra en septembre 2021. Claire Désert séduit le public par la grâce, la profondeur et l’humilité de ses interprétations.
Invité également des plus grands festivals internationaux Florent Boffard a joué entre autres sous la direction de Pierre Boulez, Simon Rattle, Leon Fleisher, et Peter Eötvös. Soliste à l’Ensemble Intercontemporain de 1988 à 1999, il a côtoyé les principaux compositeurs de notre temps et a effectué la création de pièces de Boulez, Donatoni et Ligeti. Présentant en 2010, en direct sur ARTE à La Folle Journée de Nantes, “Chopin, une écoute aujourd’hui”, il se montre soucieux d’aider le public à une meilleure compréhension du répertoire contemporain : il a ainsi réalisé de nombreux ateliers et présentations de concerts, en particulier au festival de La Roque d’Anthéron, et écrit le film “Schönberg, le malentendu” qui accompagne son enregistrement de l’œuvre pour piano de Schönberg paru chez Mirare en 2013 – enregistrement récompensé par 5 Diapasons dès sa sortie et noté Editor’s Choice par Gramophone. Parmi ses enregistrements, on trouve aussi les Structures pour deux pianos de Boulez avec Pierre-Laurent Aimard, la Sequenza pour piano de Berio (DGG), les Études pour piano de Debussy et Bartók, les Sonates pour piano et violon de Fauré avec Isabelle Faust (Harmonia Mundi), et deux disques en récital parus chez Mirare, l’un dédié à Bartók (2018), l’autre à Beethoven, Berg et Boulez paru en janvier 2021. Après avoir enseigné au CNSMD de Lyon et à la Musikhochschule de Stuttgart, il est depuis 2016 professeur de piano au CNSMD de Paris et à l’IESM d’Aix-en-Provence. On est frappé par l’élégance et la finesse de son jeu.
Pianiste incontournable de sa génération, Emmanuel Strosser est l’invité de prestigieux festivals. Sollicité par d’importantes formations symphoniques, il n’en accorde pas moins une place de choix à la musique de chambre : partenaire privilégié d’Olivier Charlier, Jean-Marc Phillips-Varjabédian, Raphaël Pidoux, Peter Wiespelwey, Romain Guyot, et du Quatuor Prazák, membre du Trio Owon en compagnie d’Olivier Charlier et du violoncelliste coréen Sun-Won Yang, il forme aussi un incontournable duo de piano avec Claire Désert. Très présent en Europe, il se produit aussi en Amérique du Sud, aux États-Unis, au Japon et en Corée. Originaire de Strasbourg, Emmanuel Strosser s’est formé avec Hélène Boschi avant de suivre au CNSMD de Paris les enseignements de Jean-Claude Pennetier et Christian Ivaldi. Récompensé de plusieurs Premiers Prix à l’unanimité, il s’est perfectionné auprès de Leon Fleisher, Dmitri Bashkirov et Maria-João Pires. Lauréat du Concours International de musique de chambre de Florence, il a été en 1991 finaliste du Concours Clara Haskil. Ses nombreux enregistrements dont beaucoup ont été salués par la critique comprennent plusieurs disques Fauré et les trois Sonates de l’opus 10 de Beethoven (“Choc” du Monde de la musique). Emmanuel Strosser a gravé aussi plusieurs disques chez Mirare : en solo, deux albums Chabrier et Schubert, et avec Claire Désert, les Danses slaves de Dvorák, l’album “L’Enfance”, dédié aux compositeurs français, et les œuvres pour piano à quatre mains de Schubert. Il a signé en 2020 le disque officiel de La Folle Journée “Beethoven” (Mirare) en compagnie du violoniste Olivier Charlier – disque récompensé de 4 Étoiles de Classica.
Initialement formé au Conservatoire de Nice, le violoniste et chef d’orchestre Français Jean-Jacques Kantorow intègre dès l’âge de 13 ans la classe de René Benedetti au Conservatoire de Paris, dont il sort,la même année, couronné d’un Premier Prix de violon. Lauréat des plus grands concours internationaux – Reine Elisabeth, Jacques Thibaud, Montréal, Sibelius… – et vainqueur des concours Carl Flesh à Londres, Paganini à Gênes, Genève et Tibor Varga, il se voit attribuer la médaille Ginette Neveu et la bourse de la Fondation Sacha Schneider. Acclamé dans le monde entier comme violoniste et donnant plus de cent concerts par an – Glenn Gould dira de lui qu’il “est un immense violoniste, un talent spectaculaire, le violoniste le plus étonnamment original que j’ai entendu” -, il aime aussi se produire en musique de chambre et forme avec le pianiste Jacques Rouvier et le violoncelliste Philippe Muller un trio qui remporte en 1970 le Premier Grand Prix du Concours de musique de chambre de Colmar ; il a été aussi le violoniste de deux trios à cordes, les Ludwig et Mozart Trios. Depuis 1970, il a enseigné dans de nombreux établissements – CNSMD de Paris, Académie de Bâle, Conservatoire de Rotterdam – et donné des master classes dans le monde entier, notamment à l’Académie Sibelius d’Helsinki où il enseigne régulièrement depuis 2019. Désireux d’étendre encore ses connaissances musicales, c’est tout naturellement qu’il s’intéresse à la direction d’orchestre : à partir de 1983, il est nommé directeur musical de nombreux orchestres, notamment l’Orchestre d’Helsinki, du Tapiola Sinfonietta finlandais, de l’Ensemble orchestral de Paris. Invité privilégié depuis quelques années de l’Orchestre Royal de Liège, avec lequel il a déjà enregistré neuf CDs et forme de nouveaux projets pour les prochaines années, Jean-Jacques Kantorow a enregistré plus de 170 disques pour différents labels dont beaucoup ont obtenu de hautes récompenses internationales.
Un concert qui réuni de tels talents est un rêve.