La Roque d’Anthéron 7

Concert avec au piano Khatia Buniatishvili. Au programme :

Bach/Liszt : Prélude et fugue en la mineur BWV 543 ; Beethoven : Sonate n°23 en fa mineur opus 57 “Appassionata” ; Beethoven : Sonate n°17 en ré mineur opus 31 n°2 “La Tempête” ; Schubert/Liszt : Ständchen, Gretchen am Spinnrade ; Liszt : Consolation n°3 S. 172

Née en Géorgie en 1987, Khatia Buniatishvili débute très jeune l’étude du piano ; dès l’âge de 10 ans, elle se produit à l’étranger. Initialement formée à Tbilissi, elle se perfectionne à Vienne auprès d’Oleg Maisenberg. Depuis ses débuts aux États-Unis au Carnegie Hall en 2008, elle s’est produite sur de très nombreuses scènes internationales. Collaborant avec des chefs d’orchestre de renommée internationale – Zubin Mehta, Kent Nagano, Neeme Järvi, Marin Alsop, Klaus Mäkelä, Yannick Nézet-Séguin, Mikhail Pletnev, Gustavo Dudamel, Semyon Bychkov, Philippe Jordan … -, elle se produit régulièrement avec les orchestres les plus prestigieux : Philharmonique de Los Angeles, Symphonique de San Francisco, Orchestre de Philadelphie, Symphonique de Londres, Orchestre de Paris, Orchestre National de France – parmi beaucoup d’autres. Elle s’est engagée ces dernières saisons dans différents projets – concert caritatif en faveur des réfugiés syriens pour le 70ème anniversaire des Nations Unies notamment. Deux fois lauréate du prestigieux prix ECHO-Klassik, en 2012 pour son disque Liszt et en 2016 pour l’album “Kaléidoscope”, Khatia Buniatishvili a enregistré chez Sony Classical un récital Liszt, un disque Chopin avec l’Orchestre de Paris et Paavo Järvi, le récital “Motherland”, les Concertos n°2 et n°3 de Rachmaninov avec la Philharmonie tchèque dirigée par Paavo Järvi, un récital Schubert, et plus récemment l’album “Labyrinth” en hommage à Enrico Morricone, avec des œuvres de multiples compositeurs et qui est paru en 2020.

Il y a longtemps que je tente d’assister à un concert de Khatia Buniatishvili y compris à La Roque, jusqu’ici sans succès. J’ai enfin réussi ! L’extraordinaire, la divine Khatia. Son jeu est brillantissime, tout en force, retenue, et émotion. Elle aborde la musique avec une fougue et une générosité sans égal. Une telle joie émane d’elle quand elle joue qu’on ne peut pas ne pas être transporté.e.s. Elle revient volontiers au clavier, envoie des baisers à son public, un vrai bonheur.

Une anecdote plaisante. Comme elle quittait la scène après le concert en traversant le parc, transportée sur une carriole ouverte, nous avons été un groupe à l’applaudir. Je l’ai remercié avec tant de ferveur et de sincérité qu’elle a fait arrêter la carriole, est descendue, et m’a donné une accolade que je ne suis pas près d’oublier … ! Une vraie groupie !

En bis, elle a interprété :

Gainsbourg / Buniatishvili : La Javanaise
Liszt : Rhapsodie hongroise No. 2, lento
Bach / Marcello : Concerto en ré mineur, BWV 974 : 2, adagio

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