La Fiesta, Israël Galvàn
La Fiesta ou le déshonneur de la Cour !
J’ai réservé le spectacle de Galvàn en toute confiance, d’autant qu’il avait l’honneur de se produire dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes, espace réservé aux plus grands. J’avais vu, entre autre, une chorégraphie de lui avec Akram Khan, Torobaka (2014), que j’avais beaucoup aimée. Quelle déception !
Le spectacle commence par l’arrivée d’un groupe avec une gitane gironde qui criant plus que chantant, claque des mains en ponctuant du flamenco a capella. Puis Galvàn apparaît dans le public en descendant les marches de la Cour, plié en quatre, dansant avec toutes les parties de son corps. Le n’importe quoi commence alors. Comment vous décrire le Rien ? Où est la danse ? Des gesticulations sans aucun sens, des gens qui vont et viennent sans que l’on comprenne où, pourquoi, et quelle signification ? Zapateado en clarks. Des vociférations, des borborygmes sensés remplacer la musique ou en tenir lieu, parmi quelques rares notes de guitare (tout de même !). Le plus vociférant, qui hurle plus qu’il ne chante, avec des efforts qui paraissent surhumains, s’assoie un moment sur une chaise, pantalon aux chevilles, dans un spectacle très évocateur … La Cour d’honneur transformée en nef des fous. Mais y a-t-il un comité de sélection dans ce festival et quels sont ses critères de choix ? C’est absolument affligeant. Où est le temps où les spectateurs criaient en plein spectacle que « C’est une honte un spectacle pareil dans la Cour d’honneur ! », ce qui m’avait été donné d’entendre alors que j’assistais, avec une amie, à un spectacle beaucoup moins nul que celui-ci ? (Je ne me souviens plus lequel). Les spectateurs se sont contentés de quitter la Cour en grappes et de huer à la fin. Rideau !
olala! moiquisuis une afficionada !!!je dois aller le voir a Nimes cet automne ! mon billet est pris !!
J’ai été moi aussi conquise il y a quelques années, par le flamenco novateur d’Israël Galvan, par son originalité de danseur utilisant des accessoires qui nourrissent sa création, j’avais même converti ma mère à ce merveilleux danseur! Dommage.
J’Adore quand vous êtes en colère!