Le festival de danse de Montpellier s’est ouvert le 23 juin dernier. Tous les jours des spectacles de danse bien sûr, mais aussi des films sur la danse et des cours de danse sur la place publique, pour le public. La politique culturelle de la ville est assez remarquable. Point besoin d’accréditation. Le festival est ouvert à tous et pour l’achat d’une carte Agora (solo, duo, J+, demandeurs d’emploi et autres), à 15, 25 ou 10 euros, les places sont à 18 euros en moyenne, (5 euros pour les jeunes et demandeurs d’emploi). La ville entière, sous son climat bien connu, danse.
Le programme est très varié et fait appel à des chorégraphes du monde entier (Tunisie, Liban, Grèce, Iran, Afrique du Sud, Brésil etc…). Certes dans notre époque de fureur la danse peut paraître futile. Non, car cette danse nous parle de ce monde, de notre monde avec ses fureurs et ses interrogations. Comme l’écrit mon collègue Michel Miaille, remarquable juriste, aujourd’hui président de Montpellier danse, « vous viendrez voir de la danse, dans ses lumières et ses musiques : et vous verrez la liberté, comme une promesse en acte. »